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« Je suis comme vous. Jaime maffaler sur mon canapé et céder au confort dune petite fl emme. Remettre au lendemain la séance de sport prévue le jour même. Oui, je suis comme vous : je ne déteste pas les sucreries et adore boire un bon coup. Comme vous, je sais quil vaut mieux croquer dans un fruit quengloutir une tablette de chocolat. Mais, comme vous, je résiste difficilement à la tentation. Pourtant, la santé est un capital quil convient de chérir en permanence pour quil ne se dilapide pas. En tout cas pas trop vite. [...] Alors que faire ? Rester vigilant tout en continuant à se faire plaisir. Cest à cela que doit servir ce livre. Rappelant quelques principes vertueux, il regorge de conseils pratiques pouvant être suivis immédiatement. Et cela, quel que soit votre âge. Car il ny a pas dâge pour se prendre en charge. Pas dâge pour se faire du bien !» M C.
Médias
Michel Cymes[note 1], né le à Paris, est un médecin français, chirurgien spécialisé dans l'ORL[1], connu pour ses activités d'animateur de télévision et de radio, notamment pour l'émission Le Magazine de la santé qu'il présente avec Marina Carrère d'Encausse.
Les grands-parents de Michel Cymes sont des Juifs polonais ayant émigré en France en 1922. Ses deux grands-pères sont morts en déportation à Auschwitz durant la Seconde Guerre mondiale. Ses parents, Nathan et Anna, étaient tailleurs à domicile, puis son père devient soldeur et sa mère négociatrice en immobilier. Il a un frère, Franck, de 9 ans son cadet, qui est, en 2011, directeur des Droits dérivés et Événements à France Télévisions[2].
En 2014, il est père de trois garçons âgés de 17, 15 et 4 ans, dont le dernier est né de son union avec Nathalie, sa deuxième épouse[3].
Après un premier échec, il obtient son baccalauréat, puis s'engage dans des études de médecine sans réelle vocation. C'est au cours de son internat en médecine qu'il développe un humour de type « carabin », par sa fonction « d'économe » et de président chargé d'organiser les fêtes et les soirées dans les salles de garde[4]. Il effectue une partie de sa formation à l'hôtel-Dieu de Chartres[5].
En raison de ses activités audiovisuelles, Michel Cymes arrête de pratiquer la chirurgie ORL ; il effectue cependant toujours des consultations à l'Hôpital européen Georges-Pompidou à Paris[4],[6].
Michel Cymes est l'un des membres fondateurs de l'association humanitaire La Chaîne de l'espoir[7]. Il a été étudiant à la faculté de médecine à l'hôpital Necker (Paris).
Étant médecin lors d'un rallye au Sahara, Michel Cymes entre en contact avec des journalistes d'Europe 2 pour lesquels il écrit des chroniques scientifiques. Il devient chroniqueur médical pour la radio Europe 1 en 2005 après une période de 1991 à 1994 dans l'émission Télématin sur France 2[8],[9].
En 1994, il est recruté par La Cinquième, devenue en 2002 France 5, où il anime les émissions Qui vive et Attention santé jusqu'en 1997[8], puis à partir de 1998, il présente avec Marina Carrère d'Encausse et Benoît Thévenet Le Journal de la santé qui deviendra par la suite Le Magazine de la santé et Allô Docteurs (depuis septembre 2007). Ces émissions d'information et de vulgarisation sur la médecine obtiennent les meilleurs scores d'audience de la chaîne[2].
Michel Cymes a en 2003 avec Christian Gerin et Marina Carrère d'Encausse, fondé la société « Pulsations »[10] ; en même temps il a officié jusqu'en 2005 sur France Info ; il a également présenté l'émission Comment ça va bien... merci, tous les samedis de 10 heures à 11 heures sur Europe 1 jusqu'en juin 2008.
Au cours de ses émissions en direct sur France 5, Michel Cymes n'hésite pas, pour détendre l'ambiance d'émissions plutôt sérieuses par ailleurs, à lâcher quelques traits d'humour volontiers carabins[4], ce qui lui vaut d'être régulièrement la vedette du Zapping de Canal+.
En 2008, Michel Cymes a participé à l'émission de divertissement Fort Boyard en faveur de l'association « Les P'tits Loups » et en 2011 pour l'association « Sparadrap ».
En 2009, Michel Cymes lance avec sa camarade Marina Carrère d'Encausse le site web Bonjour-docteur.com[11], dont il fait la promotion avec un poisson d'avril en déclarant au magazine Télé Star avoir été choisi pour jouer dans la série télévisée américaine Dr House, puis en parodiant le médecin de fiction dans une vidéo[12].
Depuis le 11 avril 2011, il anime tous les matins sur RTL à 7 h 59 les Chroniques ça va déjà mieux, sponsorisées par la Mutuelle Générale, dans lesquelles il aborde avec son ton décalé divers sujets ayant rapport avec la prévention, la maternité, la complémentaire santé, etc.
Il apparaît en 2012 dans deux scènes du film La Vérité si je mens ! 3, dans le rôle d'un médecin[13], ou encore dans un sketch du Golden Show[14].
Pendant l'été 2012, il anime l'émission On refait la chose sur RTL tous les soirs de 21 heures à 23 heures avec Véronique Mounier[15].
À partir de novembre 2012, il coanime avec Adriana Karembeu l'émission Les Pouvoirs extraordinaires du corps humain.
En 2013, il joue son propre rôle de médecin dans la série Y'a pas d'âge dans l'épisode Pour se mettre au régime.
En 2014, il présente le documentaire Aventures de médecine : Au cœur de l'homme[16]. Il est désigné personnalité préférée des Français, avec Frédéric Lopez, par le magazine Stratégies[17].
À la rentrée 2016, il rejoint RTL pour tenir une chronique médicale durant la matinale[18].
En avril 1997, un journaliste le qualifie d'« équilibriste à vaciller sur le fil déontologique[19]. ».
En juin 2001, au cours d'une émission télévisée, M. Cymes déclare « Hors de la pilule, il n’est point de bonne contraception ». Dans un livre publié la même année, intitulé Contraceptions mode d'emploi, le médecin et essayiste Martin Winckler écrit : « Quand un journaliste déclare tout de go, au beau milieu de l’année 2001, sur la plus grande chaîne publique En dehors de la pilule, y’a rien !, il manifeste un mépris extraordinaire pour les neuf dixièmes des méthodes et leurs utilisatrices. » M. Cymes poursuivra M. Winckler pour diffamation, mais sera débouté de ses demandes en première instance et en appel, il sera condamné à payer 2 500 euros à M. Winckler et à l'éditeur du livre[20].
En janvier 2011, Michel Cymes crée la polémique[21] en s'associant à une campagne controversée en faveur du dépistage systématique du cancer de la prostate. Une photographie le représente avec plusieurs urologues ayant dégrafé leur pantalon qui leur tombe sur les chevilles et levant l'index (ce cancer pouvant être dépisté avec un toucher rectal). Ce n'est pas la photo, volontairement provocatrice, qui fait polémique, mais le positionnement en faveur du dépistage systématique, alors même que l'HAS, la Haute Autorité de santé, a pris position contre ce dépistage systématique[22].
En février 2011, un article de Rue89 sur les médecins journalistes[23] s'interroge sur ses revenus industriels et sur le rôle de la société Medical Debat[24].
En 2013, dans l'émission du 19 février de France 5 Allô Docteurs à propos du cholestérol, des statines et de leurs effets respectifs, son invité le Dr Michel de Lorgeril se plaint de son manque de courtoisie et du manque d'impartialité de l'émission vis-à-vis de l'industrie pharmaceutique[25],[26],[27].
En janvier 2015, il publie un ouvrage : Hippocrate aux enfers, les médecins des camps de la mort, chez Stock. Son livre souffre de l'absence de sources et de références bibliographiques. Ainsi, dans un chapitre consacré aux expériences de l'anatomiste nazi August Hirt, il indique que celui-ci est « un vieux strasbourgeois » (alors qu'il est né à Mannheim et n'a jamais mis les pieds à Strasbourg avant 1941) ou encore que « la réputée faculté de médecine de Strasbourg est entièrement dévouée à la médecine nazie » (p. 85), omettant de mentionner que la faculté de médecine de Strasbourg s'est repliée à Clermont-Ferrand en 1939 et qu'elle a été remplacée par une université nazie, la Reichsuniversität Strassburg. Même les dates données sont erronées. Le « rapport sur l'obtention de crânes de commissaires bolchéviques juifs » date non pas de « 1941 » mais du 9 février 1942[28]. Les noms sont également écorchés : « Bogaert » (p. 93) pour Georges Boogaerts ou « Sirk » (p. 106) pour Henri Sick. Il va jusqu'à inventer des situations comme lorsqu'il place le commandant Josef Kramer « au procès de Nuremberg » (p. 100), alors que cet ancien commandant du camp de Natzweiler a été pendu le 13 décembre 1945 et n'a jamais témoigné ou été jugé au procès de Nuremberg ! La polémique éclate[29] le 27 janvier 2015 lorsque le corps universitaire strasbourgeois dénonce les « inexactitudes » et les « rumeurs » colportées par Michel Cymes, notamment celles qui suggéreraient qu'il y ait encore des restes des quatre-vingt-six Juifs gazés au Struthof en août 1943 pour le projet de collection de squelettes juifs du Pr August Hirt. En fait Michel Cymes ne fait que rapporter les écrits du docteur Georges Yoram Federmann (président du Cercle Menachem Taffel qui œuvre pour la mémoire des quatre-vingt-six juifs gazés au Struthof) qu'il a interrogé par courriel pour son livre. Dans celui-ci, le docteur Federmann écrit : « Il existe probablement encore des coupes anatomiques constituées à l'époque nazie malgré les dénégations des responsables de l'Institut »[30].
Selon Alain Beretz, affirmer que pourraient subsister des restes de victimes juives à l'institut est « faux et archi-faux »[31]. Cymes répond par une boutade dans Metronews : « Les gens qui vivent à Strasbourg ne sont pas responsables de cela »[32]. Lors d’une rencontre le 30 janvier dans une librairie strasbourgeoise, il répète à plusieurs reprises qu’il « pense qu'il n'existe plus de restes des quatre-vingt-six juifs dans l'Institut d'anatomie de l'université de Strasbourg. ».
Pour Christian Bonah, Hippocrate aux enfers est « un livre qui cherche plutôt à faire sensation »[33].
La municipalité de Strasbourg, annonce, dans un communiqué du , que des restes de victimes d'August Hirt ont été découverts à l'Institut de médecine légale de la ville, le , par Raphaël Toledano, historien, — auteur de travaux sur le sujet —, avec la participation du professeur Jean-Sébastien Raul, directeur de cet institut[34].
Michel Cymes s'est exprimé notamment contre Marine Le Pen et Donald Trump[35].
Michel Cymes a pris des cours de théâtre étant jeune adulte. En 2009, il annonce qu'il va jouer un rôle dans la série Dr House, créant un buzz médiatique. En fait il s'agit d'une parodie[40] pour lancer le site de son émission Allô Docteurs.
Editeur : Grasset Date de parution : 2007 Description : In-8, 318 pages, souple, avec jaquette, occasion, très bon état. Envois quotidiens du mardi au samedi. Les commandes sont adressées sous enveloppes bulles. Photos supplémentaires de l'ouvrage sur simple demande. Réponses aux questions dans les 12h00. Librairie Le Piano-Livre. Merci