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Paris, Alger, Tel Aviv, Saint-Petersbourg. De 1964 à 2007, les rêves des Incorrigibles Optimistes embrassent quatre décennies qui portent en elles toutes les promesses de la Terre et toutes les Terres promises. Michel Marini a tout juste dix-sept ans et son bac en poche. Il traîne au Cadran de la Bastille, où il joue au flipper en retardant le moment de s'inscrire à la fac. Ses projets'Rejoindre Camille, partie vivre dans un kibboutz en Israël, découvrir le monde, armé de son Leica, et retrouver Cécile, la bien-aimée de son frère [...] Franck. Communiste convaincu, Franck n'est jamais revenu d'Algérie après sa désertion, préférant consacrer sa vie à changer le monde. Dût-il troquer l'étoile rouge pour le manteau de moine... Pris dans le tourbillon de leurs amours et de leurs secrets, les derniers incorrigibles optimistes ont tous au coeur les grandes espérances de cette période pleine de tumulte. De la décolonisation à l'effondrement du bloc soviétique, des mirages de la société de consommation aux tentations mystiques, Jean-Michel Guenassia retrace, avec la puissance et la force qui ont fait le succès phénoménal du Club des incorrigibles optimistes, Prix Goncourt des lycéens, l'épopée intime d'une génération. La fresque vibrante et généreuse d'une époque, le récit magistral de nos illusions
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Jean-Michel Guenassia est un écrivain français, né en 1950 à Alger[1].
Son roman Le Club des incorrigibles optimistes a obtenu le Prix Goncourt des lycéens en novembre 2009.
Avocat pendant six ans, Jean-Michel Guenassia vit de sa plume en écrivant des scénarios pour la télévision. Il publie un roman policier en 1986, Pour cent millions chez Liana Lévi (prix Michel-Lebrun), puis fait jouer quelques pièces de théâtre[2], notamment Grand, beau, fort, avec des yeux noirs brûlants..., en 2008 à Avignon[3].
Son éditeur Albin Michel présente cependant Le Club des incorrigibles optimistes publié en 2009 comme le premier roman d'un inconnu de 59 ans[4].
En 2012, il publie un second roman, La Vie rêvée d'Ernesto G.
Le Club des incorrigibles optimistes est sorti en août 2009 aux Éditions Albin Michel[5].
Dans ce livre de près de 800 pages, Jean-Michel Guenassia a eu l'ambition d'écrire à la fois le « roman d'une génération » en reconstituant avec minutie les années 1960 (la guerre froide, la question algérienne, l'apparition du rock and roll etc.) et la « chronique mélancolique d'une adolescence ». Le titre se justifie par le lieu déterminant du roman, l'arrière-salle d'un bistrot parisien fréquenté par Joseph Kessel et par Jean-Paul Sartre, où se retrouvent des hommes qui ont fui le communisme des pays de l'est (Igor, ancien médecin russe menacé par les purges staliniennes, Pavel ancien diplomate tchèque...) mais qui sont tous « d'incorrigibles optimistes »[6].
Le roman a été salué par la critique unanime (Télérama, Le Point, L'Express, Le Nouvel Observateur...) et a trouvé un large public. Il a été couronné par le Prix Goncourt des lycéens le 9 novembre 2009[7] et par le Prix 2010 des lecteurs de Notre Temps.