Lundi |
Fermeture |
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Mardi |
10h-12h30 15h-18h |
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Mercredi |
10h-12h30 14h-18h |
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Jeudi |
15h-18h30 |
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Vendredi |
15h-18h30 |
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Samedi |
10h-13h 14h-17h |
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Dimanche |
Fermeture |
Une adorable chauve-souris met tout en oeuvre pour séduire une étoile qui l'observe nuit après nuit. Mais rien à faire, aucuns des stratagèmes ne fonctionnent ! L'étoile semble indifférente...
format souple
La guerre, son éternel recommencement, son lot d'obsessions tenaces, de souvenirs engendrés, de victimes. Après L'Élégance des veuves et Grâce et Dénuement, Alice Ferney revient sur un thème déjà bien emprunté dans la littérature, de Roland Dorgelès à Henri Barbusse, de Louis-Ferdinand Céline à Thierry Illouz : celui de la Grande Guerre. Vu de l'intérieur ici (d'où le titre), depuis l'ordre de mobilisation, un certain 2 août 1914, à l'armistice, le 11 novembre 1918. Entre ces deux dates, plongé dans les méandres du [...] conflit, l'itinéraire d'un homme, Jules, paysan landais. Vont se succéder les jours de marche harassants, les refuges, le feu, l'amitié de compagnons d'infortune, les champs de bataille en Lorraine, la retraite de l'Est vers l'Ouest sur les bords de la Marne, le repli dans de petits villages, la fidélité des bêtes (qui fait pendant à une vie de chien), la routine de guerre, partagée entre l'intendance, le courrier, les cantonnements, les avant-postes, les secours et les relèves. Partout, la chair à canon dégouline, s'amplifie, ancrée dans l'horreur, enlisée dans l'effroi, pour s'achever sous forme de Croix de guerre, récompense futile, absurde, pas même capable de protéger des obus. Alice Ferney suit son soldat à la trace, passe de l'infiniment petit (un homme au front) à l'infiniment grand (les vastes batailles), relate le quotidien des tranchées et celui des femmes restées à l'arrière, à la terre, dans l'attente. Un tableau entier de la Grande Guerre, pudique et sans pathos. --Céline Darner