Lundi |
Fermeture |
|
Mardi |
10h-12h30 15h-18h |
|
Mercredi |
10h-12h30 14h-18h |
|
Jeudi |
15h-18h30 |
|
Vendredi |
15h-18h30 |
|
Samedi |
10h-13h 14h-17h |
|
Dimanche |
Fermeture |
L’hiver, à nouveau. Après que le charleston, ramené de Montréal par Marie, ait déferlé comme une furie sur Notre-Dame-des-Lacs, les hommes ont finalement repris le chemin de la forêt, pour y travailler tout au long de la saison froide. Le calme peut enfin revenir sur le village. Mais rien ne dit que ce soit pour très longtemps… Car Marie, après avoir partagé sa couche avec Ernest et son frère Mathurin, se découvre enceinte, sans trop savoir qui est le père – elle qui s’était toujours pensée stérile ! Pendant ce temps, [...] Réjean, le jeune curé du village, s’est réfugié chez Noël, toujours affairé à la construction de son bateau : il se montre si perturbé par ses interrogations intimes et existentielles qu’il n’est plus en mesure d’assurer son service religieux. Effroi et panique chez les bigotes du village ! On parle même de s’en aller quérir l’évêque ! Car enfin, où donc tout cela va-t-il mener ? Plus de maire, plus de curé, des danses endiablées, des amoureux qui vivent dans le péché et des enfants sans père… N’est-ce pas tout bonnement le signe d’une malédiction lâchée sur Notre-Dame-des-Lacs ?
3
Médias
Jean-Louis Tripp, né le 4 février 1958 à Montauban, est un dessinateur et un scénariste de bande dessinée, un sculpteur et un peintre français.
Après des débuts dans le fanzine Presse Pirate en 1975 puis dans Métal hurlant et Ah ! Nana ! en 1977, il publie Le Bœuf n'était pas mode en 1978 chez Transit. Il travaille ensuite pour Futuropolis, Milan et Glénat, dont Soviet Zig-Zag (en collaboration avec le scénariste Marc Barcelo) et Zoulou Blues, respectivement couronnés par le Prix de la presse 1986 et le Prix du public 1987 à Angoulême.
À partir des années 1990, il se consacre à la peinture et à la sculpture. Il fait notamment Média Man, installé au rond-point de l'hôpital de Montauban et Christian Titan, dédié à son fils Tom, près de l'ancien collège.
Après la sculpture, il revient à l'illustration avec des livres jeunesses notamment Le trône et Freddo Mercurio.
Il se consacre pleinement à la BD (pour adultes) en 2002. Il réalise les deux tomes du Nouveau Jean-Claude (Albin Michel) adaptés du story board qu'il a réalisé pour le film du même nom (réalisé par Tronchet).
En 2003, il part au Québec, où il succède à Edmond Baudoin au poste de professeur en bande dessinée à l'Université du Québec en Outaouais. À Montréal, il partage l'atelier de Régis Loisel et réalise Paroles d'Anges en 2004 avec la collaboration d'Alexandra Carrasco. En 2005, il entame une collaboration originale avec Régis Loisel, coscénarisant et codessinant la série Magasin général, qui raconte la chronique du petit village québécois de Notre-Dame-des-Lacs dans les années 1920. Les auteurs sont nommés pour le festival d'Angoulême pour les tomes 2 (Serge) et 5 (Montréal). La série de livres making of L'arrière boutique du Magasin général explique les dessous de cette collaboration unique. Un documentaire de 52 minutes Loisel et Tripp : Traits complices réalisé par Patrick Foch, Dominique Tripier-Mondancin et Adeline Le Guellaud retrace l'histoire de cette aventure dans leur atelier montréalais[1]. Un autre documentaire Magasin Général : Derniers Traits réalisé par Nicolas Albert est sorti en septembre 2014[2].
L’hiver, à nouveau. Après que le charleston, ramené de Montréal par Marie, ait déferlé comme une furie sur Notre-Dame-des-Lacs, les hommes ont finalement repris le chemin de la forêt, pour y travailler tout au long de la saison froide. Le calme peut enfin revenir sur le village. Mais rien ne dit que ce soit pour très longtemps… Car Marie, après avoir partagé sa couche avec Ernest et son frère Mathurin, se découvre enceinte, sans trop savoir qui est le père – elle qui s’était toujours pensée stérile ! Pendant ce temps, [...] Réjean, le jeune curé du village, s’est réfugié chez Noël, toujours affairé à la construction de son bateau : il se montre si perturbé par ses interrogations intimes et existentielles qu’il n’est plus en mesure d’assurer son service religieux. Effroi et panique chez les bigotes du village ! On parle même de s’en aller quérir l’évêque ! Car enfin, où donc tout cela va-t-il mener ? Plus de maire, plus de curé, des danses endiablées, des amoureux qui vivent dans le péché et des enfants sans père… N’est-ce pas tout bonnement le signe d’une malédiction lâchée sur Notre-Dame-des-Lacs ?
3